Eyes of the Universe

"Eyes of the Universe" de Barclay James Harvest (1979) : Voyage cosmique et bifurcation sonore : 

Le rock progressif, genre roi des années 70, bat de l'aile. C'est dans ce contexte que Barclay James Harvest lance "Eyes of the Universe", son treizième album studio. 


Un ciel musical changeant

L'absence du claviériste Wolstenholme se traduit par une sonorité plus directe et moins chargée en nappes de clavier. Les guitares prennent le devant de la scène, insufflant un vent de rock plus franc à des morceaux comme "Skin Flicks" ou "Sperratus". Le saxophone fait même une apparition remarquée sur "Play to the World".

Diversité aux commandes

L'album refuse la monotonie. On y trouve un boogie irrésistible ("Alright Down Get Boogie") côtoyant des compositions plus fidèles à l'héritage progressif du groupe ("The Song (They Love to Sing)"). Les ballades caractéristiques de Barclay James Harvest, comme "Rock'n'Roll Lady" et "Capricorn", viennent compléter ce kaléidoscope sonore.

Un accueil en demi-teinte

La critique a accueilli "Eyes of the Universe" de façon mitigée. Certains fans ont déploré l'éloignement du rock progressif sophistiqué qui faisait la marque de fabrique du groupe. D'autres ont, au contraire, salué cette évolution et l'énergie plus rock de l'ensemble.

Un tournant indéniable

Malgré les avis contrastés, "Eyes of the Universe" demeure un album charnière dans la discographie de Barclay James Harvest. Il marque un tournant stylistique, annonçant le virage vers un son plus accessible qui caractérisera le groupe dans les années 80. C'est un témoignage d'un groupe en pleine mutation, cherchant à s'adapter aux courants musicaux de l'époque.


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