LET IT BLEED - The Rolling Stones - 1969




Let It Bleed est l'album qui marque la fin de l’ère Brian Jones, décédé en 1969 dans sa piscine.
Il laisse sa place à Mick Taylor, débauché du groupe de swinging London John Mayall and the Bluesbreacker. Guitariste hors pair, il œuvrait dans le groupe depuis 1967 suite au départ de Peter Green (qui lui même avait remplacé Eric Clapton parti fonder Cream)


Il s'agit d'un tournant dans la discographie des Stones. Une oeuvre magnifique avec 9 titres dont 7 composés par le duo Jagger / Richards. 


Le premier titre Gimme Shelter nous met tout de suite dans l'ambiance blues Rock de l'album. La voix de Merry Clayton est une réelle performance qui reste une référence. Le riff de Keith en ouverture est un modèle du genre. Les percussions musclées apportent la touche secrète pour faire de ce titre un monument rock de tous les temps.
Merry Clayton



A découvrir cette belle version faite par des artiste à travers le monde.

Le second titre Love in Vain est une reprise du légendaire Robert Johnson. Un Delta Blues revisité par les Stones avec Ry Cooder à la mandolin.

robert-johnson-guitare

Il est reconnu comme étant l'un des plus guitariste de blues américain bien qu'il ait enregistré ses premiers titres deux ans avant sa mort.


Un titre repris par Eric Clapton en 2003 dans son album hommage Me and Mister Johnson. 

Autre titre fort de l'album est Midnight Rambler avec un grand Jagger au chant et à l'harmonica. Un blues dans la pure tradition Chicago qui raconte l'histoire du rôdeur de minuit, un serial killer de Boston qui a agit entre 1962 et 1964.



Le dernier titre qui clôture cet oeuvre magistrale est You Can't Always Get What You Want. Un oeuvre qui démarre sur les Choeurs du London Bach Choir puis survient la guitare acoustique de Keith et la voix de Jagger. Une chancon qui va prendre du volume et de la puissance à mesure du temps pour s'achever sur un final en apothéose.

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